Interviews
DLM NEWS a accueilli sur son émission RDV RH en partenariat avec BFM Business ; Stylianos Antalis fondateur de YES’N’YOU. Grâce à leur plateforme de formation, YES’N’YOU propose des formations en langues Blended Learning certifiantes et éligibles au CPF qui mixent intelligemment apprentissage en ligne et cours avec professeurs certifiés. Chaque apprenant peut accéder à des cours et des contenus ludiques sur sa plateforme d’apprentissage accessible 24/7 (sur mobile ou desktop), mais aussi dans des centres de formation. Depuis 2007, YES’N’YOU propose des solutions de formation basées sur l’intelligence pédagogique. Leur objectif : favoriser l’apprentissage, la mémorisation et offrir une expérience d’apprentissage optimale.
DLM NEWS a accueilli sur son émission RDV RH en partenariat avec BFM Business ; Marielle Bloch Dolande — Présidente du Groupe européen BEAUVAIS INTERNATIONAL. Elle est également l’auteure du livre « Renforcez l’intelligence collective de votre entreprise : Le management dialogique en pratique » édité par EMS Management & Société en février 2021. Expérience inédite dans le secteur du transport routier, elle a fait de BEAUVAIS INTERNATIONAL son terrain d’expérimentation pour mettre en place une stratégie de « l’intimité client ». Chez BEAUVAIS INTERNATIONAL, il y a donc des équipes apprenantes et empowered, et une mise en pratique innovante du management dialogique.
The SEED Crew est un studio de création de jeux vidéo, engagé dans l’amélioration du quotidien de chacune et chacun. Découvrez leur positionnement audacieux entre le jeu et l’engagement au travers de cette émission exclusive.
Découvrez la toute première interview de notre nouvelle émission “RDV RH”, en partenariat avec BFM BUSINESS , pour laquelle Alexia Borg a eu le plaisir d’accueillir Paul Pyronnet, enseignant PNL certifié & fondateur de “Paul Pyronnet Institut” et Audrey Dufresne, ancienne DRH qui se lance dans le coaching !
Découvrez l’émission spéciale EDTECH NEWS 2021, un talk show avec Anne-Charlotte Monneret, Yannig Raffenel et Alexia Borg sur les plateaux de DLM News.
DLM NEWS était présent aux Learning Technologies France 2020 qui s’est déroulé les mercredi 5 et jeudi 6 février 2020 de 9h00 à 18h30 au Parc des Expositions Porte de Versailles à Paris.
Alexia Borg et Fanny Berthon ont eu le plaisir d’interviewer Denis JAFFRAIN de KENZO PARFUMS utilisateur de la solution Kumullus.
Dans cette période de crise inédite, il est important de pouvoir avoir accès à une analyse d’expert. C’est pourquoi DLM NEWS a choisi d’interviewer François Bocquet, prospectiviste et psycho-sociologue du changement culturel, auteur d’un « Dictionnaire des mots en voie de disparition » où il s’interroge avec humour sur l’« art de s’accrocher à ce qui n’existe plus et de disparaître avec ». François Bocquet est également créateur d’un organisme de formation dédié à la transformation culturelle et individuelle.
François Bocquet répond à nos questions.
Quels sont les scénarios possibles à l’issue du confinement ?
Le « business as usual »
Ce premier scénario s’appuie sur une relance keynésienne énorme, avec une injection massive par les banques centrales de liquidités (qui seront annulées ultérieurement par de l’inflation). On peut imaginer une sorte de plan Marshall réussi à l’échelle mondiale, avec, comme résultat, la reprise du cours normal de la bourse et la restauration de l’économie d’avant à échéance d’un an ou deux. Il est même permis d’envisager, un retour au monde d’avant, en pire. Comme si cette crise n’était qu’un accélérateur de tendances. Comme si le COVID-19 ne pouvait rien apprendre à ces humains décidément incorrigibles que nous sommes.
Le carambolage de l’effondrement
Dans ce second scénario, inspiré par le collapsologue russo-américain Dimitri Orlov, une réaction en chaîne se déclenche. Comme dans un film à grand spectacle ou un opéra Wagnérien, on assiste à un carambolage global, à la fois sanitaire, économique, boursier et commercial, avec des risques de pénuries et de conflits pour les ressources rares. Cette situation ne manquera pas de déclencher une crise sociale avec une montée des violences, des guerres et des guerres civiles. À son tour, elle provoquera localement des crises politiques avec l’apparition de gouvernements autoritaires ou militaires. Le risque ultime est celui d’un effondrement culturel avec la perte de nos points de repère et de nos interdits primaires. La science-fiction est alors rattrapée par la réalité.
Les effets rebonds limités
Dans ce troisième scénario, plus optimiste, on peut imaginer assister à une stimulation de l’économie. Les ravages du COVID-19 imposent la reconstruction d’une économie locale plus résiliente. De nouveaux marchés explosent comme la santé, la sécurité, le télétravail, le divertissement, l’éducation à distance. Mais aussi le déploiement de services de proximité, la reconstruction du système de santé, la relocalisation industrielle. Ou encore la déconstruction des mégalopoles au profit des villages, le retour à la continuité du peuplement des époques préindustrielles. Une « destruction créatrice » à la manière de Schumpeter s’imposerait, un peu comme au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale où il a fallu reconstruire des villes en cendres. Une reprise en W avec des hésitations et des rechutes, des reprises illusoires, provisoires, partielles ou très localisées, peut aussi être envisagée.
Une transformation profonde de nos sociétés
Dans ce dernier scénario, hautement vraisemblable, le Coronavirus inverserait la tendance historique. Après avoir passé un demi-siècle dans la globalisation économique couplée à une intégration politique faible, on passerait à une gouvernance internationale couplée à une relocalisation de l’économie et de la société.
Qu’est-ce que cette crise risque de remettre en cause ?
Les déplacements professionnels quotidiens
La pratique du travail à distance va sans doute perdurer au confinement. C’est une bonne nouvelle pour la qualité de vie. C’en sera une moins bonne pour le prix du pétrole et le cours de la Bourse. Les fabricants d’automobiles et les compagnies aériennes peuvent se faire du souci. En revanche, les data center d’Amazon ou Facebook vont pouvoir se frotter les mains. On ne peut d’ores et déjà plus se passer de visioconférence, que ce soit sur Zoom, Microsoft Teams ou Google Meet. Or, plus ces technologies s’améliorent et se convertissent en habitude, plus les flux de personnes vont se réduire au profit des flux d’informations.
La fin de l’économie super-symbolique
Le confinement et la longue période de déconfinement à laquelle il faut s’attendre risquent de porter un coup fatal à l’économie « super-symbolique » au profit d’un retour à l’économie « réelle ». Il y aura sans doute, au temps de la reconstruction, une remise musclée des professionnels du service à faible valeur ajoutée. C’est-à-dire les cols blancs habitués aux horaires de bureaux, les intermédiaires commerciaux, les administrations fantaisistes, les amateurs de formulaires, les manipulateurs de phrases ou brasseurs de courant d’air. Le temps de la remise en cause va peut-être venir pour un certain nombre de professions intellectuelles ou libérales, mais aussi pour les utilisateurs compulsifs et passifs d’écrans en tous genres. La manipulation de l’information abstraite ne suffira peut-être plus à faire reconnaître son utilité sociale.
La stabilité monétaire
La stabilité monétaire risque également d’être mise à mal. Avec l’arme budgétaire, on risque de surenchérir sur l’utilisation de la planche à billets et le recours au « quantitative leasing » qu’on a utilisé à outrance en 2007, pour colmater la crise. Comme l’économie monétaire est de plus en plus décorrélée de l’économie réelle, on aurait dû, logiquement et depuis bien longtemps, se retrouver aux prises avec une méga-inflation comme en Allemagne en 1923 ou en France à l’époque de la Révolution Française. Jusqu’à présent, cette inflation correctrice n’a pas eu lieu, car elle était contrebalancée par deux phénomènes de déflation importée. D’une part, la délocalisation en Asie et d’autre part les gains de productivité de l’économie virtuelle. La donne change cette fois-ci, car les flux de marchandises pourraient diminuer avec les politiques de relocalisation industrielle. Ce n’est donc pas une bonne nouvelle pour les épargnants qui risquent de financer indirectement l’effort de guerre, par le biais de l’inflation galopante.
La mondialisation
Avec la crise, la mondialisation reflue. Le confinement imposé par le Coronavirus préfigure la « refragmentation du monde ». On constate un retour des frontières nationales. La question de la fin possible de l’Euro et peut-être de l’Europe se pose. Il convient également de rétablir des frontières physiques et digitales si l’on souhaite repartager le travail et en donner sa part au plus grand nombre. La « vieille Europe » a l’avantage d’avoir déjà connu le monde fragmenté : la refragmentation ne devrait donc pas être trop difficile. Les infrastructures sont toujours là et la géographie s’y prête avec ses petits villages, ses jardins, ses routes de campagne.
Les libertés individuelles
Avant le confinement, l’équation des problèmes mondiaux paraissait insoluble. Il fallait affronter simultanément la question du réchauffement climatique, l’effondrement de la biodiversité, de la déplétion de l’énergie et de l’explosion de la complexité. Or, le plus petit des êtres, un petit bout d’ADN, un million de fois plus petit qu’une cellule, s’est chargé par miracle de tout régler d’un coup. Tous les problèmes semblent s’évanouir d’un coup de baguette magique (du moins aux yeux de l’opinion publique). Tous les problèmes sauf un qui ne va cesser de s’amplifier, à moins qu’on ne le considère non plus comme un problème, mais comme un élément de solution. Il s’agit de l’affaiblissement des libertés individuelles et de la démocratie. Tout se passe comme si les restrictions de liberté étaient la solution et le prix de la sécurité.
Sommes-nous au commencement de l’effondrement ?
L’avantage d’un effondrement c’est que par définition, il ne s’attarde pas. On pourra donc rapidement se remonter les manches pour reconstruire un monde meilleur. En d’autres termes, nous sommes peut-être moins au commencement de la fin qu’à la fin du commencement.
Par ailleurs, l’impact de la crise actuelle ne sera pas forcément universel, uniforme et durable. Cet épisode du COVID-19 n’est peut-être que le préambule à un effondrement plus grave encore, à une métamorphose de notre civilisation ou à une imbrication des deux. Mon objection à la théorie de l’effondrement global, c’est qu’elle est trop simpliste. Le monde n’a jamais été si peuplé, si complexe, si contrasté. Je ne vois pas pourquoi il s’aviserait soudain de devenir simple et facile à comprendre.
Ce choc de « simplexité », ou si vous préférez, de simplification complexe, constitue une invitation formidable à se remettre en cause, à s’interroger sur le Pourquoi plutôt que sur le Comment en profondeur, à explorer des paradigmes inédits, à expérimenter des comportements nouveaux en matière de résilience, d’autonomie, d’audace.
Oui, l’effondrement est peut-être à nos portes, dans toute l’étendue de sa diversité imprévisible. Le propos n’est donc plus de sonner le tocsin. Il est de réinventer le monde en urgence, à commencer par le sien.
Quelles sont les opportunités ouvertes ?
Le travail à distance
Le travail à distance présente évidemment plein d’opportunités avec le boom de la télémédecine, du télécommerce, ou de la téléformation. La télé-économie ne fait que commencer. On va voir émerger des écoles à distance, des cliniques, des mairies, des commissariats, des tribunaux, des expositions à distance.
La relocalisation
On peut aussi imaginer la réapparition des commerces de proximité, des fêtes de village, des artisans et des marchés locaux. Tout un monde, que j’ai connu dans ma petite enfance, est peut-être à reconstruire. Dans cette hypothèse, un avantage de la France réside dans la résilience naturelle qu’elle doit à son histoire et à ses nombreux villages. Sur les 80.000 communes européennes, près de la moitié est constituée de petits villages français où tout peut se faire à pied. L’urbanisme et l’aménagement du territoire antérieurs à 1900 sont bien mieux adaptés à un monde sans déplacements que ne le sont par exemple les villes d’Amérique du Nord ou les banlieues pavillonnaires que l’Allemagne a reconstruites sur ce modèle.
Le désengorgement des mégalopoles
On constatera parallèlement un désengorgement des mégalopoles et surtout des banlieues dépourvues de centre-ville.
La revanche de la matière et de la vie sociale
D’autres opportunités se présenteront dans les relocalisations de l’industrie légère, la permaculture, les services de proximité immédiate, les relations humaines effectives. La réalité matérielle et sociale s’apprête à prendre sa revanche.
Le triomphe de l’État Providence
L’État Providence effectuera lui aussi son retour en fanfare. Même aux USA, on réalise la nécessité d’une protection sociale pour tous. L’état redéfinira les industries stratégiques comme la pharmacie, les nouvelles technologies ou les énergies renouvelables. On peut prévoir un retour en force de l’interventionnisme économique.
Le Revenu Universel Européen
Déjà certains experts parlent d’un projet de « revenu universel européen », en contrepartie, bien entendu, d’une honnête limitation des libertés et d’un contrôle accru des citoyens. L’idée fait son chemin partout depuis un certain temps. Bien d’autres réformes, comme celle des retraites, pourraient être annexées. Le moment est particulièrement favorable. Bienvenu dans le Meilleur des mondes !
Plus de sécurité… et moins de liberté
Plus de sécurité, c’est plus d’État-Providence, mais également plus de dépenses publiques, plus de contrôle et de surveillance. Plus de corporatisme, davantage de frontières. Ce sera donc moins de liberté pour circuler, pour s’exprimer, pour travailler, pour entreprendre. L’inconvénient des belles machines bureaucratiques, c’est que quand le moment de reconstruire est venu, elles étouffent l’initiative individuelle, c’est-à-dire la création de richesses nouvelles. Le court terme risque donc de plomber le long terme. Mais on ne peut pas gagner sur tous les tableaux en même temps. La sécurité se nourrit de la perte des libertés, et réciproquement.
L’avènement de l’« Empire »
Aujourd’hui, le « confinement » en Inde, en Afrique, dans le « Sud » désigne une réalité très différente de la nôtre. En effet, on parle là-bas d’expulsion des pauvres hors des villes, d’explosion de la contagion dans les campagnes avec les problématiques du travail et de la promiscuité forcés. Avec l’absence de système de santé, ce confinement risque de produire une bombe humaine qui risque de nous revenir dans un effet boomerang. On ne peut donc pas exclure l’édification d’un « mur » entre une confédération des pays développés, qui se rassembleraient sous la bannière d’un « Empire ». Et l’autre, une « Barbarie », zone de danger, poubelle et quelquefois laboratoire. Cette situation ne serait pas sans rappeler la fin de l’Empire Romain avec des légions qui guettaient aux frontières. Il y aura des opportunités dans le domaine de la sécurité internationale.
L’émergence d’un nouveau récit
Après un siècle de mondialisation croissante, on va peut-être idéaliser le repli sur les communautés locales, comme au temps du Moyen-Âge avec des châteaux forts, des monastères, des villes fortifiées. L’Histoire aime les effets de balancier. Peut-être assistera-t-on même à l’éclosion d’une nouvelle « religion ». En 380, l’Empereur Romain Théodose, voyant son empire s’effondrer, avait institué en religion d’État, un Christianisme qui ressemblait fort à un totalitarisme de la relocalisation et de la charité. On peut de nos jours imaginer un totalitarisme de l’Écologie locale, un National-Socialisme en chemises vertes. Ce changement culturel pourrait inspirer bien des prophètes et des poètes. Toute civilisation nouvelle a besoin de ses légendes et de ses chansons.
Allons-nous évoluer vers un monde à deux vitesses ?
Peut-être allons-nous effectivement assister à l’émergence d’un monde à deux vitesses, où il n’y a plus de place que pour les « géants » (numériques) et les « nains » (ancrés dans la réalité).
Ce sera une chance pour les centres numériques, comme Amazon, mais également pour les petits acteurs locaux, comme le boulanger du village. Seront à l’inverse, menacés : les acteurs transversaux de taille moyenne, comme les PME de services.
D’une part, on peut s’attendre à un triomphe de l’économie virtuelle avec la télémédecine, le téléachat, la téléformation, le télédivertissement. Dans cette économie digitale, le meilleur rafle habituellement toute la mise, comme l’illustrent à merveille les GAFAM. Les géants du numérique seront donc les grands gagnants de cet épisode.
D’autre part, on risque d’assister à la revanche de la périphérie physique. Les petites villes et les villages isolés vont redevenir attractifs. Les commerces de proximité vont se redévelopper comme les réseaux de voisinage et d’entraide.
Jadis, on avait des villas gallo-romaines, des abbayes du Moyen-Âge.
La société risque alors de se fragmenter en trois segments antagonistes comme les trois sommets d’un triangle. D’une part, les « infocrates » qui dominent le monde, les ressources des territoires excentrés. D’autre part, un « néo-prolétariat » constitué de l’ex-middle class des vastes banlieues décapitées. Ce dernier segment risque d’être un foyer de violence et de révolte contre les deux précédents.
Un scénario de science-fiction pourrait alors faire apparaître à terme deux types de lieux étanches : les « bulles » et les « camps », selon que vous soyez puissant ou misérable.
Les « bulles » pourront par exemple être le centre des capitales comme Paris, Amsterdam, la Suisse, ou Singapour. Elles pourront être aussi sous terre, sur l’eau, sous l’eau, dans le ciel ou sous le sol d’autres planètes.
Parmi les « camps », on peut imaginer des bidonvilles en Amérique du Sud, en Afrique, mais aussi en Europe. On y sera peut-être neutralisé en masse par le divertissement, la proximité de stades et de parcs d’attractions. À Rome, on neutralisait les turbulences du peuple par les jeux du cirque ou les spectacles de gladiateur.
Comment risque de se fracturer la société ?
Il est vraisemblable que plusieurs types de polarisation vont se superposer. Le COVID-19 risque bien d’exacerber les inégalités déjà bien palpables juste avant.
Les puissants et les démunis
D’un côté, il y aurait les puissants comme les propriétaires d’une propriété au vert, les propriétaires de leur logement, les détenteurs d’un capital, ou encore les maîtres d’internet. De l’autre, il y aurait les démunis, les confinés dans un studio en banlieue, les locataires incapables de payer leur loyer ou les livreurs de repas à bicyclette.
Les technophiles et les technophobes
La société peut également se fracturer entre les sur-connectés et les déconnectés. D’un côté les « technophiles », virtuoses du travail à distance, détenteurs d’expertises pointues, pourvus d’une grande capacité d’auto-apprentissage. Ces technophiles seront transhumanistes. Ils aspireront à devenir des « humains augmentés ». Ils se caractériseront par leur autonomie, leur résilience, leur capacité de mutation. De l’autre les « techno-largués » : personnes âgées dépassées par la technologie, apprenants passifs, Zombies coincés entre Netflix et les pizzas de Deliveroo.
Les indispensables et les « inutiles »
Cette troisième facture opposerait ceux qui parviennent à conserver un vrai travail à ceux qui seront déclassés. D’un côté les « indispensables » : industriels, ingénieurs, routiers, agriculteurs, commerçants, éboueurs, infirmières, médecins, chercheurs. De l’autre côté la grande armée des « inutiles » ou plus exactement des inutilisés. Le confinement du printemps 2020 nous offre la démonstration à grande échelle qu’avec uniquement 30% des salariés qui continuent à travailler, les besoins fondamentaux continuent globalement à être satisfait. La société peut dans l’ensemble fonctionner avec 70% de ressources humaines inutilisées.
Au début 2020, un grand nombre d’emplois étaient donc en trompe-l’œil. Selon le sociologue américain David Graeber, beaucoup n’étaient que des « bullshit jobs », c’est-à-dire des professions artificielles destinées à neutraliser l’angoisse et le pouvoir de nuisance des middle class par l’illusion d’une utilité sociale.
Dans l’Antiquité Romaine, on neutralisait les citoyens en leur offrant du pain et des jeux du cirque. Nous entrons peut-être dans un monde où les robots couplés à l’Intelligence Artificielle (IA) suffiront à couvrir la plupart de nos besoins matériels et même émotionnels. Dans le « monde d’après », il n’y a peut-être plus de travail pour tout le monde. La technologie a démultiplié la productivité. La relocalisation a fait chuter la demande.
Pour les prolétariats du futur, il y a pire que l’exploitation des travailleurs par le capital. Le risque se trouve désormais dans le déclassement et l’inutilité.
À quelle conclusion peut-on aboutir ?
Quand un monde finit, un monde est à construire. Et il y aura toujours de l’aventure à vivre pour ceux qui en seront dignes.
Un grand merci à François Bocquet qui a partagé sur notre média son analyse pertinente du contexte actuel. Une analyse qui nous pousse à ouvrir les yeux et nous poser les bonnes questions sur notre quotidien chamboulé.
Et vous, avez-vous un avis sur « l’après » coronavirus ? Réagissez à cette interview de François Bocquet en commentaires !
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Pour la deuxième année consécutive, Teach on Mars a organisé la seconde édition de son Partner Forum, le jeudi 28 mars à Paris. Invité comme média Presse, DLM NEWS a eu l’honneur d’y rencontrer les acteurs incontournables du Mobile Learning. Et de connaître en temps réel les meilleurs contenus de formation mobile du marché lors de la cérémonie de remise des prix « Mobile Learning Awards ».
Amin Luqman, Senior Manager Partners Services à Disneyland Paris nous présente leur prochaine solution Digital Learning en partenariat avec Teach on Mars.
DLM NEWS était présent aux Learning Technologies France 2020 qui s’est déroulé les mercredi 5 et jeudi 6 février 2020 de 9h00 à 18h30 au Parc des Expositions Porte de Versailles à Paris.
Alexia Borg a eu le plaisir d’interviewer Alexia Gorin d’EDUFACTORY.
DLM NEWS était présent aux Learning Technologies France 2020 qui s’est déroulé les mercredi 5 et jeudi 6 février 2020 de 9h00 à 18h30 au Parc des Expositions Porte de Versailles à Paris.
Alexia Borg a eu le plaisir d’interviewer Andréa Bourbasquet-Pichard de SPEEXX & Johanna Henry, un de leurs clients.
DLM NEWS était présent aux Learning Technologies France 2020 qui s’est déroulé les mercredi 5 et jeudi 6 février 2020 de 9h00 à 18h30 au Parc des Expositions Porte de Versailles à Paris.
Alexia Borg a eu le plaisir d’interviewer Quentin Lemarié de COURSERA.
DLM NEWS était présent aux Learning Technologies France 2020 qui s’est déroulé les mercredi 5 et jeudi 6 février 2020 de 9h00 à 18h30 au Parc des Expositions Porte de Versailles à Paris.
Alexia Borg a eu le plaisir d’interviewer David Guralnick de KALEIDOSCOPE LEARNING..
DLM NEWS était présent aux Learning Technologies France 2020 qui s’est déroulé les mercredi 5 et jeudi 6 février 2020 de 9h00 à 18h30 au Parc des Expositions Porte de Versailles à Paris.
Alexia Borg a eu le plaisir d’interviewer Luc Piaton de HAPPEE LEARNING et Lazare Ake de MAX SENS INNOVATIONS.
DLM NEWS était présent aux Learning Technologies France 2020 qui s’est déroulé les mercredi 5 et jeudi 6 février 2020 de 9h00 à 18h30 au Parc des Expositions Porte de Versailles à Paris.
Alexia Borg et Fanny Berthon ont eu le plaisir d’interviewer Michel Lollichon de LYADIS.
DLM NEWS était présent aux Learning Technologies France 2020 qui s’est déroulé les mercredi 5 et jeudi 6 février 2020 de 9h00 à 18h30 au Parc des Expositions Porte de Versailles à Paris.
Alexia Borg et Fanny Berthon ont eu le plaisir d’interviewer Loïc Thomas de BEEKAST.
DLM NEWS était présent aux Learning Technologies France 2020 qui s’est déroulé les mercredi 5 et jeudi 6 février 2020 de 9h00 à 18h30 au Parc des Expositions Porte de Versailles à Paris.
Alexia Borg et Fanny Berthon ont eu le plaisir d’interviewer William Peres de SERIOUS FACTORY.
DLM NEWS était présent aux Learning Technologies France 2020 qui s’est déroulé les mercredi 5 et jeudi 6 février 2020 de 9h00 à 18h30 au Parc des Expositions Porte de Versailles à Paris.
Alexia Borg a eu le plaisir d’interviewer Julien Huelvan de BEEDEEZ et Jean-Michel Demée de AREAS.
DLM NEWS était présent aux Learning Technologies France 2020 qui s’est déroulé les mercredi 5 et jeudi 6 février 2020 de 9h00 à 18h30 au Parc des Expositions Porte de Versailles à Paris.
Alexia Borg et Fanny Berthon ont eu le plaisir d’interviewer Nicolas Horvelin de GOFLUENT.
DLM NEWS était présent aux Learning Technologies France 2020 qui s’est déroulé les mercredi 5 et jeudi 6 février 2020 de 9h00 à 18h30 au Parc des Expositions Porte de Versailles à Paris.
Alexia Borg a eu le plaisir d’interviewer Charlotte Tassel et Raphael Dollat de EDFLEX.
DLM NEWS était présent aux Learning Technologies France 2020 qui s’est déroulé les mercredi 5 et jeudi 6 février 2020 de 9h00 à 18h30 au Parc des Expositions Porte de Versailles à Paris.
Alexia Borg a eu le plaisir d’interviewer Geoffroy De Lestrange de CORNERSTONE.
DLM NEWS était présent aux Learning Technologies France 2020 qui s’est déroulé les mercredi 5 et jeudi 6 février 2020 de 9h00 à 18h30 au Parc des Expositions Porte de Versailles à Paris.
Alexia Borg a eu le plaisir d’interviewer Bruno Million-Brodaz de CONSULTING 4 CHANGE.
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Alexia Borg a eu le plaisir d’interviewer Cormac O’KEEFFE, spécialiste du Digital Learning et de l’ingénierie pédagogique.
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Alexia Borg a eu le plaisir d’interviewer Vincent Caltabellotta de YOOMONKEEZ.
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Retrouvez l’intervention de Muriel Pénicaud, Ministre du Travail.
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Alexia Borg a eu le plaisir d’interviewer Sally-Ann Moore, fondatrice de cette série mondiale de conférences et expositions dédiées au eLearning.
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Alexia Borg et Fanny Berthon ont eu le plaisir d’interviewer Lucie Mallen – ORSYS FORMATION.
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Alexia Borg et Fanny Berthon ont eu le plaisir d’interviewer Frédérick Bénichou de COORPACADEMY.
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Alexia Borg et Fanny Berthon ont eu le plaisir d’interviewer Mathias Vincent, Directeur Digital et Innovation chez IFPASS et utilisateur de RISE UP.
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Alexia Borg et Fanny Berthon ont eu le plaisir d’interviewer Alexandre Lect de EDTAKE.
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Fanny Berthon a eu le plaisir d’interviewer Stylianos Antalis de YES’N’YOU.
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Alexia Borg et Fanny Berthon ont eu le plaisir d’interviewer Thomas Engler de DRIVATA.
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Alexia Borg et Fanny Berthon ont eu le plaisir d’interviewer David Reymond & Jessica Pouchairet de SKILLSDAY.
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Alexia Borg et Fanny Berthon ont eu le plaisir d’interviewer Ludovic Meacci, Praticien en neurotraining et hypnothérapeute.
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Alexia Borg a eu le plaisir d’interviewer Mehdi Moustaoui de MASTERBUSINESS.
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Alexia Borg a eu le plaisir d’interviewer François Bocquet de l’INSTITUT BOCQUET.
DLM NEWS était présent aux Learning Technologies France 2020 qui s’est déroulé les mercredi 5 et jeudi 6 février 2020 de 9h00 à 18h30 au Parc des Expositions Porte de Versailles à Paris.
Alexia Borg a eu le plaisir d’interviewer Stéphane Molinaro de LEARNPERFECT.
Vous avez peut-être entendu parler d’ingénierie pédagogique, de Learning Designer, de Learning Design, de conception pédagogique, etc. Pour y voir plus clair parmi tous ces termes, DLM NEWS a rencontré Julie Rico, Learning Designer pour YES DIGITAL l’agence de Digital Learning de YES’N’YOU. Nous l’avons interviewée pour en savoir davantage sur ce métier de Digital Learning Designer, en pleine expansion.
You may have heard of instructional engineering, Learning Designer, Learning Design, instructional design, etc. To get a better understanding of all these terms, DLM NEWS met Julie Rico, Learning Designer for YES DIGITAL the Digital Learning agency of YES’N’YOU. We interviewed her to find out more about this rapidly growing profession of Digital Learning Designer.
Julie, quel est ton parcours professionnel ?
Mon parcours professionnel est ce qu’on appelle atypique… On est justement dans les mad skills dont vous parliez dans votre précédent article ! Bref, après avoir obtenu une licence en médiation culturelle et communication, j’ai commencé ma vie professionnelle dans le théâtre comme comédienne et autrice de pièce. J’étais très polyvalente. Je montais sur scène, créais des pièces et je m’occupais de la communication.
À 27 ans, j’ai décidé de reprendre mes études avec un Master en communication des entreprises. J’ai commencé dans une agence de communication en tant que chef de projet. Puis je me suis ensuite envolée pour Londres où j’y ai travaillé dans l’événementiel. Je retrouvais davantage le côté dynamique du spectacle vivant.
Le temps a passé, et le monde de l’événementiel ne me convenait plus alors j’ai suivi une formation de conceptrice pédagogique. Aujourd’hui, j’adore le côté polyvalent de ce métier, je suis multi-tâche. Je retrouve à la fois l’écriture et la gestion de projet. Deux sujets qui m’ont toujours animés.
En quoi consiste ton métier de « Learning Designer » ?
D’abord, parlons du contexte. Le métier de concepteur pédagogique a pris tout son sens avec l’arrivée du Digital. Avant, les formateurs créaient leurs formations pour le présentiel et donc les animaient directement. Aujourd’hui avec le Digital, on parle de Digital Learning Designer pour reprendre le terme anglophone. On conçoit des formations aussi bien sur PC comme sur mobile, avec l’expansion du Mobile Learning. Les formations en présentiel s’accompagnent presque systématiquement avec des modules digitaux pour en faire du “Blended Learning”.
Le métier de Learning Designer (ou concepteur pédagogique en français) demande un sens de l’écriture pointu, une capacité d’adaptation, d’organisation. Et bien sûr d’être créatif et à l’affût des nouveautés.
En tant que Learning Designer pour Yes Digital, je conçois et réalise des formations digitales, en répondant aux enjeux du Digital Learning pour chaque client. Je rédige à chaque fois le cahier des charges du projet, puis le scénario global et détaillé de chaque séquence de formation. Ensuite, je l’intègre dans une plateforme adaptée type LMS avant de déployer le dispositif, et enfin l’évaluer.
En participant au Mobile Learning Meeting organisé par ildi, qu’as-tu retenu ?
Cet événement était placé sous le signe de l’interactivité. Organisé par Philippe Lacroix et Philippe Gil fondateurs du cabinet indépendant spécialisé en conseil en stratégie de formation ILDI, il était orienté Mobile Learning.
J’ai retenu entre autres un chiffre évocateur “80% de la circulation internet se fait sur téléphone”. Ce chiffre montre bien que ce secteur est en perpétuelle évolution et que les possibilités semblent infinies !
Le format des conférences animées durant la journée du 10 octobre était en totale adéquation avec le thème. Nous étions en salle de présentiel, mais grâce à l’outil Wooclap nous avions une animation pédagogique qui nous permettait d’interagir en temps réel avec les conférenciers. Présentés sous forme de battle, nous pouvions voter pour chacun des courts cas client présents.
Participer à ce type d’événement fait partie intégrante de tout métier. Qu’importe le domaine, la veille permanente est toujours intéressante. Cela permet d’être force de proposition vis-à-vis de nos clients, et de les orienter de façon optimale. Parce que oui, on recommande toujours mieux quelque chose qu’on a testé.
Quelles sont les nouvelles technologies en vogue ?
L’ambiance détente, à l’image de ce qui se fait dans la formation m’a permis de mieux découvrir ce qui se fait actuellement sur le marché. Mes coups de cœur de la journée se tournent vers Beedeez, InTeach, et Seekoya.
La prochaine tendance dans le mobile semble être centrée sur le participatif et l’utilisation de technologies type vidéo user generated content qui permettent d’amener du lien et des interactions. On voit d’ailleurs apparaître de plus en plus d’outils d’auteur qui mettent l’accent sur le côté communauté et social.
YES’N’YOU est en plein développement, il est donc important d’être au top des solutions qui existe pour répondre aux demandes des clients de façon optimale. Et cela tombe bien, puisque de belles choses sont déjà là et d’autres sont en train d’arriver !
Pour aller plus loin…
Pour la deuxième année consécutive, Teach on Mars a organisé la seconde édition de son Partner Forum, le jeudi 28 mars à Paris. Invité comme média Presse, DLM NEWS a eu l’honneur d’y rencontrer les acteurs incontournables du Mobile Learning. Et de connaître en temps réel les meilleurs contenus de formation mobile du marché lors de la cérémonie de remise des prix « Mobile Learning Awards ».
Retour en vidéo sur le Partner Forum 2019 organisé par Teach on Mars.
Pour la deuxième année consécutive, Teach on Mars a organisé la seconde édition de son Partner Forum, le jeudi 28 mars à Paris. Invité comme média Presse, DLM NEWS a eu l’honneur d’y rencontrer les acteurs incontournables du Mobile Learning. Et de connaître en temps réel les meilleurs contenus de formation mobile du marché lors de la cérémonie de remise des prix « Mobile Learning Awards ».
Julien Ricard, Learning Performance Innovation and Projects Manager chez Bouygues Telecom nous parle des enjeux d’un dispositif Mobile Learning.
À l’occasion du Partner Forum qui s’est déroulé le 28 Mars 2019, DLM NEWS est allé à la rencontre de son organisateur Vincent Desnot, CEO & Cofondateur de Teach on Mars.
Teach on Mars aide les collaborateurs en entreprise à progresser dans leurs compétences en les dotant d’une sorte d’assistant personnel de formation. Un coach qui leur délivre des programmes de Micro Learning et des ressources de formation au bon moment, où qu’ils soient.
L’éditeur de logiciels de formation dirigé par Vincent Desnot compte aujourd’hui 60 collaborateurs, qui accompagnent une centaine de grands comptes dans leur stratégie de formation digitale.
Vincent Desnot nous explique dans cette interview leurs objectifs, nous présente l’événement Partner Forum et les Mobile Learning Awards, une cérémonie de récompenses unique en Europe.
Le 30 et 31 janvier s’est déroulé le Salon Learning Technologies 2019. DLM News en partenariat avec BFM Business recevait sur leur plateau Frédérick Benichou, co-fondateur de Coorpacademy. Zoom sur l’émission “La vision des experts”.
Coorpacademy, c’est la nouvelle génération d’acteurs par Gartner, une approche Netflix de la formation. Frédérick Bénichou, nous parle de leur “Learning Platform Experience” conçue pour plaire aux utilisateurs d’aujourd’hui. Coorpacademy c’est 900 modules de contenus créée pour être en adéquation avec ses utilisateurs.
Le 30 et 31 janvier s’est déroulé le Salon Learning Technologies 2019. DLM News en partenariat avec BFM Business recevait sur leur plateau Laurent Balagué, PDG de ForMetris. Zoom sur l’émission “Flash Talk”. Le leader européen de l’évaluation de la formation. Formetris accompagne les équipes de formation dans la mesure, l’amélioration de la qualité et de l’efficacité de leur formation.
Le 30 et 31 janvier s’est déroulé le Salon Learning Technologies 2019. DLM News en partenariat avec BFM Business recevait sur leur plateau Michel Lollichon, Directeur Général chez Lyadis. Zoom sur l’émission “Business Tech-RH”.
Lyadis est une agence de création de contenus digitaux de formation sur mesure qui a la particularité d’intégrer l’art au cœur du Digital Learning.
Le 30 et 31 janvier s’est déroulé le Salon Learning Technologies 2019. DLM News en partenariat avec BFM Business recevait sur leur plateau Olivier Trupiano, fondateur de Signalement net. Zoom sur l’émission “Flash Talk”.
Au programme : La loi Sapin 2, une loi pour la transparence, la lutte contre la corruption, la modernisation de la vie économique. C’est une loi complète, un dispositif d’alerte éthique qui permet de sécuriser la confidentialité des lanceurs d’alertes de collaborateurs internes ou externes. Signalement net permet aux entreprises de s’équiper de ce dispositif en conformité avec la loi sapin 2 et de permettre aux collaborateurs de remonter des informations de type harcèlement, fraudes, discrimination…
Le 30 et 31 janvier s’est déroulé le Salon Learning Technologies 2019. DLM News en partenariat avec BFM Business recevait sur leur plateau Valéry Nguyen, General Manager de Learning Tribes. Zoom sur l’émission “La vision des experts”.
L’innovation pédagogique au service de la transformation des entreprises est au coeur de l’ADN de Learning Tribes. L’idée est de transformer l’expérience de l’apprentissage en développant l’engagement des apprenants. Pour cela, Learning Tribes a créée : Triboo, une Learning Experience Plateform qui permet de pousser du contenus aux apprenants en fonction de leurs aspirations, de leurs besoins. On parlera aussi d’adaptive learning, le but étant d’individualiser les parcours de formations.
Le 30 et 31 janvier s’est déroulé le Salon Learning Technologies 2019. DLM News en partenariat avec BFM Business recevait sur leur plateau Kévin Tillier, co-fondateur de MySkillCamp. Zoom sur l’émission “Business Tech-RH”.
MySkillCamp est une plateforme qui centralise et fédère les applications du Digital Learning. Elle compte à ce jour, 25 000 formations en ligne, 64 000 utilisateurs. Elle permet d’interconnecter les outils e-learning pour avoir un seul portail de formation pour chaque apprenant.
Le 30 et 31 janvier s’est déroulé le Salon Learning Technologies 2019. DLM News en partenariat avec BFM Business recevait sur leur plateau Vincent Caltabellotta, PDG de Yoomonkeez. Zoom sur l’émission “Business Tech-RH”.
Yoomonkeez apporte une solution de micro-learning, plus précisément une formation avec un esprit de coaching. L’idée est de faire évoluer l’apprenant via une stimulation quotidienne par sms qui contient un lien à télécharger avec du contenu intelligent (une vidéo, un webinaire, un conseil, un outil…) Yoomonkeez invente les clés du digital pour faire évoluer l’être humain.
Le 30 et 31 janvier s’est déroulé le Salon Learning Technologies 2019. DLM News en partenariat avec BFM Business recevait sur leur plateau William Peres, PDG de Serious Factory. Zoom sur l’émission “Business Tech-RH”.
Au programme : la démocratisation de l’immersive learning. L’idée de Serious Factory est de donner la possibilité à tous de transmettre ses compétences au travers d’outils, d’expériences comme le Serious Game. Pour cela, Serious Factory a mis en place un outil : Virtual Training Suite, une suite logiciel qui permet de concevoir en quelques clics des simulations réalistes, des mises en pratique concrètes de relations-vente mais aussi pour le process recrutements des RH, ou dans le domaine de la médecine face à un patient !
Le 30 et 31 janvier s’est déroulé le Salon Learning Technologies 2019. DLM News en partenariat avec BFM Business recevait sur leur plateau TV Guillaume de Maison Rouge, Chief Revenue Officer de Kumullus. Zoom sur l’émission “La Vision des Experts”.
Notre premier invité nous parle d’un sujet très original : la vidéo augmentée !
Le 30 et 31 janvier s’est déroulé le Salon Learning Technologies 2019. DLM News en partenariat avec BFM Business recevait sur leur plateau TV, Yves Grandmontagne, PDG de Le Lab RH. Zoom sur l’émission “Flash talk”.
Le 30 et 31 janvier s’est déroulé le Salon Learning Technologies 2019. DLM News en partenariat avec BFM Business recevait sur leur plateau TV, Thomas Vianney, Directeur du salon Learning Technologies France. Zoom sur l’émission “Flash talk”.
Le 30 et 31 janvier s’est déroulé le Salon Learning Technologies 2019. DLM News en partenariat avec BFM Business recevait sur leur plateau TV, Lorenzo Pancino, fondateur de Learnybox. Zoom sur l’émission “Flash talk”.
Le 30 et 31 janvier s’est déroulé le Salon Learning Technologies 2019. DLM News en partenariat avec BFM Business recevait sur leur plateau TV, Jérôme Bruet, Vice président chez Talent Soft. Zoom sur l’émission “Flash talk”.
Le 30 et 31 janvier s’est déroulé le Salon Learning Technologies 2019. DLM News en partenariat avec BFM Business recevait sur leur plateau, Stéphane Propose, Training & Development chez Domino’s Pizza. Zoom sur l’émission “Flash talk”.
Le 30 et 31 janvier s’est déroulé le Salon Learning Technologies 2019. DLM News en partenariat avec BFM Business recevait sur leur plateau TV, Élodie Primo, CEO chez MindOnSite. Zoom sur l’émission “Flash Talk”. Au programme : qu’est-ce que l’entreprise étendue et à qui la formation s’adresse-t-elle ?
Le 30 et 31 janvier s’est déroulé le Salon Learning Technologies 2019. DLM News en partenariat avec BFM Business recevait sur leur plateau, Clément Meslin, co-fondateur de My Mooc. Zoom sur l’émission “La vision des experts”.
My Mooc a deux objectifs : accompagner toutes les personnes sur le web à la recherche d’un mooc (formation en ligne gratuite et certifiant). C’est le “tripadvisor” des MOOC et accompagner les entreprises, via une “Learning Curation plateform” qui recommande les meilleures sources en ligne.
Le 30 et 31 janvier s’est déroulé le Salon Learning Technologies 2019. DLM News en partenariat avec BFM Business recevait sur leur plateau Adeline Virlogeux, Directrice Commerciale d’ENI. Zoom sur l’émission “Flash Talk”. ENI, a créée une formation e-learning disponible en 5 langues qui permet de se former par la pratique dans les applications. C’est une pédagogie unique qui repose sur 4 étapes : la leçon, l’exercice, l’analyse du résultat et la solution. Cette formation permet une montée en compétence réelle. L’objectif est de faire évoluer les méthodes de travail des collaborateurs.
Vous avez sans doute entendu parlé de la blockchain… Plutôt connu dans le milieu bancaire, ce terme s’immisce peu à peu dans d’autres secteurs d’activité, et notamment le Digital Learning ! Nous avons choisi d’interviewer Elodie PRIMO, CEO de MOS-MindOnSite pour nous partager sa vision de la blockchain comme nouvelle technologie au service du Digital Learning.
Elodie, expliquez-nous ce qu’est la blockchain ?
De manière simple, la blockchain est une base de données similaire à un grand livre de comptes, où chaque transaction est inscrite de manière cryptée, de façon non falsifiable, pérenne et décentralisée. Il n’y a pas d’autorité centrale qui gère ce réseau. Chaque utilisateur a une traçabilité de ses informations de façon sécurisée et à moindre coût.
La blockchain est connue surtout dans le milieu bancaire…
Oui ! C’est un terme qui a surtout marqué le début de l’année 2016 mais cette technologie existait bien avant. Les premières institutions à avoir investi dans des projets de blockchain ont été les banques, par intérêt financier. L’une des premières cryptomonnaies appelée Bitcoin utilise le fonctionnement de la blockchain. C’est une monnaie numérique décentralisée qui fonctionne à l’aide de logiciels et d’un ensemble de règles qui permettent aux utilisateurs d’émettre des bitcoins, et de gérer les transactions de façon collective et automatique.
La blockchain peut-elle être au service du Digital Learning ?
Je pense que oui ! Certains acteurs du Digital Learning l’utilisent déjà. La blockchain peut être au service de la formation et de la certification. L’avenir tend vers la délivrance de badges numériques aux étudiants via des plateformes LMS. Ce type de programme qui exécute automatiquement des conditions est appelé « smart contracts » ou « contrats intelligents » en français. Ensuite, ce diplôme sera plus facilement partageable sur les réseaux sociaux professionnels (Viadeo ou LinkedIn par exemple).
Quel est l’avantage de la technologie blockchain ?
Ce qui séduit les acteurs du Digital Learning et les autres secteurs activités, c’est la décentralisation des données, la sécurité et la transparence. Chez MOS-MindOnSite on voit dans cette technologie blockchain de nouvelles perspectives, entre autres pour l’apprentissage personnalisé…
Et vous, que pensez-vous de la technologie blockchain ?
Il n’y a pas que les comportements dans la vie privée des salariés qui a ont été impactés et modifiés par la transformation digitale. Les fonctions RH doivent elles aussi se réinventer pour digitaliser leurs outils RH, et surtout accompagner le changement au sein de leur entreprise.
Alexia BORG, CEO d’Atoms Advisor est intervenue à propos de la transformation digitale au sein des fonctions RH, sur le plateau de La Tribune, durant l’émission Paroles d’experts.
Comment doit s’appréhender la transformation digitale ?
“Dans transformation digitale, il y a d’abord transformation”, précise Alexia Borg. En effet, avant même de penser à digitaliser leurs outils, les DRH doivent d’abord penser à accompagner leurs collaborateurs dans le changement. Qu’il soit culturel, managérial ou organisationnel, le changement est induit par la digitalisation des entreprises.
C’est ensuite que les DRH devront penser à automatiser voire dématérialiser leurs processus RH, grâce à de nouveaux outils comme les SIRH, les réseaux sociaux d’entreprise, le e-learning, les MOOC, les serious game, etc. Ils doivent redoubler de créativité, pour s’adapter au nomadisme des salariés, qui modifie aujourd’hui la façon d’apprendre.
Transformation digitale : la France en retard…
La France est encore loin en matière de digitalisation des ressources humaines. Derrière l’Inde par exemple qui compte 55% des entreprises équipées en LMS (Learning Management Systems).
Pourtant, de nouveaux métiers apparaissent dans le paysage professionnel. Tel que le Talent Acquisition Manager, ou encore le Digital Learning Manager. Des salariés donc, qui ont besoin d’être formés à ces nouveaux enjeux.
« Il faut challenger ses équipes pour se réinventer, et donc se former à avoir plusieurs casquettes » précise Alexia BORG.
Les entreprises françaises doivent alors augmenter leur compétitivité. Et réduire l’écart entre les grands groupes du CAC40 et les TPE / PME. En effet, ces dernières sont moins préparées à la transformation digitale et moins avancées sur ces questions.
A propos d’Atoms Advisor…
Agence de conseil spécialisée en marketing & digitalisation des Ressources Humaines, Atoms Advisor accompagne toutes les entreprises dans leur projet de transformation digitale.
Vous souhaitez un nouvel outil high-tech pour moderniser vos RH ? Lancer une campagne de communication pour fidéliser vos salariés ? Ou être accompagné dans la conduite du changement ?
Alors, prenez contact avec Atoms Advisor pour faire décoller vos projets digitaux !
Lors du salon du Learning Technologies le 23 et 24 Janvier 2018, DLM News s’est rendu sur place et a recueilli pour vous le témoignage de 360Learning !
Mais qui est 360Learning ?
Créé en 2013, 360Learning se positionne comme l’un des précurseurs du Digital Learning. En cinq ans, ce leader sur le marché du Digital Learning a tenté de réformer le e-learning et de faire de la formation digitale une aventure collective exaltante. Pari réussi !
360Learning : une prise en main top chrono !
Le déploiement des formations se réalise très rapidement avec des formats de documents légers et interactifs.
Après une étude, un constat très satisfaisant est fait : 68 % des formateurs actifs sur 360Learning n’ont pas d’expérience préalable du e-learning. Pourtant, ils ne mettent en moyenne que 31 minutes pour créer un premier module. Ce qui est très rapide pour des non initiés. De plus, la durée moyenne de première prise en main est de 5 et 10 minutes, ce qui nous éclaire sur la simplicité de l’utilisation de la plateforme.
Des questions seront également présentes pour que les formateurs corrigent les apprenants. Ceux-ci pourront y répondre en tapant leur réponse ou en rendant un document. Le formateur est alerté et déterminera ainsi si la réponse est juste. Il pourra aussi laisser un commentaire au stagiaire, qui sera à son tour notifié.
360Learning : Parlons de l’expérience offerte !
L’expérience du digital learning que 360learning propose sera intégrée et globale. L’apprentissage mixte en classe et sur Internet aussi appelé le blended learning est l’un des piliers de 360Learning. En effet, les utilisateurs peuvent créer des modules e-learning, mais organiser aussi des classes virtuelles et des cours en présentiel. Tout est centralisé pour les stagiaires et les formateurs.
Autre pilier de 360Learning, la Big Data demeurant un paramètre très important.
Le Big Data est un des piliers fondateurs de 360Learning dans la mesure où les données privées des utilisateurs seront rendues visibles et lisibles.Les algorithmes qu’utilisent 360Learning permettent d’automatiser et d’individualiser l’apprentissage dans une logique d’Adaptive Learning. Toutes ces données seront exportables et pourront être segmentées à souhait. Elles sont aux normes des OPCA.
En définitive, 360Learning comme DLM News démocratise l’utilisation du digital learning, quelle que soit la taille de l’entreprise.
Formations distancielles & émotions sont-elles compatibles ?
Interview de Clarence Thiery & Raphael LAUER– SYDO, agence de conseil en pédagogie.
Avec la digitalisation de la formation, il est parfois difficile de sonder l’efficacité d’une formation à distance, voire bien plus que les anciennes formations en présentiel.
Vos formations existantes sont vieillissantes ? Ou vous n’avez pas encore de formation, mais un sujet complexe et stratégique pas très « sexy » à transmettre ? Vous ne savez pas comment vous y prendre ? Rassurez-vous, vous n’êtes pas les seuls et des professionnels sont là pour vous accompagner.
Ces nouvelles formations digitales 100 % à distance sont les nouvelles méthodes de transmission de connaissances d’aujourd’hui. Néanmoins, elles peuvent venir compléter les formations en présentiel. Parce que ces dernières ne sont pas mortes ! Celles-ci ont juste besoin d’un coup de jeune, d’où l’intérêt du digital.
C’est d’ailleurs encore grâce à ces formations que le professeur peut jauger l’envie d’apprendre des élèves, la compréhension du sujet abordé par ceux-ci, et juger sa propre façon d’enseigner grâce aux expressions révélatrices de ses apprenants… leurs émotions.
Raphael LAUER & Clarence Thiery de SYDO (agence de conseil en pédagogie) nous en disent plus sur ce fameux lien entre les formations distancielles et l’analyse des émotions des apprenants.
Notre façon d’apprendre évolue, comment adapter notre manière d’enseigner et de transmettre ?
Évolution de l’apprentissage : le contexte
L’enjeu d’aujourd’hui est de fournir aux enseignants et aux formateurs les moyens et les outils pour donner envie d’apprendre à leurs stagiaires. Il faut toujours plus les intéresser, par exemple en suscitant des émotions et de la curiosité, ou en organisant des débats.
En effet, les apprenants ont de plus en plus de mal à rester attentifs longtemps sur une même tâche. Le modèle traditionnel « descendant » de la formation est remis en question. On entend par ici le fait qu’un formateur déverse de la théorie à ses apprenants, sans aucun échange,.
Désormais, on cherche de plus en plus à rendre les apprenants acteurs de leur formation. Ils sont très rapidement mis en situation de recherche, ils travaillent en groupe, débattent et échanges des idées. Le formateur est là pour organiser ces activités (à l’aide d’activités ludiques et de jeux), animer les échanges et orienter les réflexions.
Ces notions d’interactivité et de recherche tendent à être validées par les sciences de l’éducation, de par leur influence sur l’apprentissage au long terme.
Évolution de l’apprentissage : un outil d’analyse des émotions, iMotion
L’analyse des émotions de chaque apprenant est une autre clé pour mieux former.
C’est pourquoi, SYDO a choisi d’acquérir en 2016 un outil de tracking danois intitulé iMotion. L’objectif est d’analyser quel peut être l’impact émotionnel des différents outils de formation à distance sur les apprenants.
En effet, rappelons qu’en formation présentielle il est toujours plus aisé de capter l’émotion que la salle dégage. Par exemple, lorsqu’un apprenant fronce les sourcils… Un bon formateur saura adapter son discours en fonction. Mais dans les formations à distance, le côté « émotion » est laissé de côté.
iMotion est un outil de tracking souvent utilisé dans la publicité, ou dans le cinéma. Mais SYDO a choisi de l’utiliser à des fins pédagogiques. Ainsi, l’agence de conseil a mené son projet en interne et a analysé l’impact émotionnel de trois vidéos pédagogiques différentes. Le but étant de pouvoir par la suite aider les concepteurs à améliorer leur dispositif de formation.
« X Learning » : ces nouveaux modes d’apprentissage
Cette notion de « X learning » a été employée pour la première fois par SYDO à l’occasion du Digital Summr 2017, sur la thématique des nouveaux modes d’apprentissage.
Il met très bien en avant le fait qu’il existe de nombreux « learning », qui sont (ou étaient) à la mode. Citons par exemple le e-learning, le digital learning, le blended learning, le social learning, le mobile learning, l’adaptive Learning ou encore l’incidental learning.
Néanmoins, il ne faut pas confondre « repenser les manières de former » et « concepts marketing pour avoir l’air innovant ». En effet, de nombreux termes sont aujourd’hui employés pour parler de formation, et il est parfois difficile pour les formateurs et les concepteurs de formations de s’y retrouver.
Alors, quelle sera la formation de demain ?
La formation de demain sera sans doute un mix de tous ces concepts.
En quoi les émotions sont-elles importantes dans l’apprentissage ?
L’émotion : un catalyseur d’apprentissage
Grâce aux sciences cognitives et à la neuroscience, on sait des choses sur le cerveau. Mais on ne sait pas encore tout expliquer. Ces recherches sont néanmoins très utiles pour comprendre la notion d’apprentissage.
Elles mettent en avant le lien qui existe entre les émotions et l’apprentissage. Les émotions positives seraient un catalyseur d’apprentissage. C’est ainsi qu’on peut parler du « plaisir à apprendre ». Plus les formés passeront un bon moment, plus l’apprentissage se fera facilement.
Par le terme « émotions » on entend plusieurs statuts comme le stress, l’attention, la motivation, ou encore la conscience, etc.
iMotion : un outil pour analyser les émotions
Grâce à la technologie « eye tracking », l’outil iMotion suit les mouvements du regard de la personne à l’aide d’une caméra infrarouge. Elle suit ainsi les émotions et peut déterminer ce à quoi la personne est attentive. Plus précisément, la caméra évalue les variations de la taille de la pupille et la fréquence des clignements des yeux.
Ce logiciel permet donc de récolter et d’analyser des données biométriques.
L’analyse de plusieurs vidéos de formation soumises aux apprenants a pu conclure aux vertus pédagogiques du schéma. En effet, celui-ci se construit au fur et à mesure de la vidéo (principe du Motion Design) pour donner une vision globale à l’apprenant du concept abordé.
De plus, une synchronisation parfaite entre ce dessin et une voix off qui explique le schéma (sur le principe du double encodage) permet de guider l’attention du spectateur et le garder concentré.
Le fait de multiplier les canaux complémentaires permet une meilleure mémorisation et donc un meilleur apprentissage.
Avec cette analyse, SYDO soutient que si une vidéo est « bien faite » (tant sur le fond que sur la forme), deux personnes à niveau égal doivent pouvoir retenir la même quantité d’informations.
A chaque format, ses bénéfices d’apprentissages…
Vidéo dessinée, prise de vue ou encore vidéo sous-titrée… chacun de ces formats présente des avantages et des inconvénients pour l’apprentissage.
La vidéo dessinée produit beaucoup d’émotions, alors que le format prise de vue provoque peu d’émotions positives. Et la vidéo sous-titrée permet à l’apprenant de se focaliser seulement sur le texte.
Quel est le format le plus performant dans l’apprentissage ?
« Nous n’avons pas assez de recul et de résultats aujourd’hui pour donner une réponse ferme et définitive. Cependant, à court terme la vidéo dessinée semble efficace. Une étude est également en cours pour valider l’hypothèse d’un impact significatif de la vidéo sur le long terme. »
Cet outil performant vise à optimiser les outils de SYDO, mais pas seulement ! Il est destiné à toutes les personnes en lien avec la formation qui souhaitent optimiser leurs actions et dispositifs de formation.
À long terme, iMotion pourrait même être couplé à des concepts d’adpative learning puissants. L’objectif serait de traiter en temps réel les émotions de l’apprenant, pour lui dérouler une formation sur mesure la plus adaptée à son profil.
Sydo, le spécialiste de l’innovation pédagogique ?
Créé en 2008 par Clarence THIERY et Sylvain Tillon, SYDO a débuté en se ciblant sur la pédagogie uniquement autour de la Bande dessinée, pour expliquer l’entrepreneuriat aux enfants. Puis ils ont élargi au fur et à mesure leur domaine de compétences.
Vous souhaitez en savoir plus sur Comment dynamiser votre formation ?
SYDO a publié un premier Livre intitulé « donnez envie d’apprendre ! » aux éditions Eyrolles afin de partager leur expertise avec tous ceux qui souhaitent transmettre des connaissances différemment.
Prochainement (en septembre 2017), vous trouverez également aux éditions Eyrolles, un second livre « Comment formerez-vous demain ? » qui cible un public plus large. En effet, il n’y a pas que les formateurs qui souhaitent dynamiser la formation, mais également les responsables de formation, les managers, les directeurs financiers, et les apprenants. Vous y découvrirez les 11 tendances de la formation comme le MOOC, ou l’Adaptive learning. Chacune est décryptée et accompagnée d’exemples concrets et d’astuces pratiques. Vous saurez également comment mettre en place ces dispositifs.
Il y a toujours la possibilité de donner envie d’apprendre différemment…
Chaque apprenant est différent. Chacun apprend à son rythme, à sa manière. Et surtout l’apprenant oublie vite. De ce contexte naissent deux problématiques : comment être capable de personnaliser l’apprentissage ? Quels outils choisir sur du long terme ? Evan Friburg (Business Developer chez DOMOSCIO, start-up EdTech) nous aide à répondre à ces problématiques et nous explique l’intérêt d’utiliser les nouvelles technologies pour l’apprentissage.
À l’heure où l’on dispose d’une multitude de méthodes d’apprentissage, quels sont les défis d’aujourd’hui pour les organismes de formation ?
Les organismes de formations font face à un marché très concurrentiel. Ils se doivent donc de se différencier, proposer une offre plus large, des services complémentaires voire des innovations sur lesquelles communiquer. C’est d’ailleurs le positionnement de DOMOSCIO. Nous nous positionnons comme un acteur complémentaire du marché. En effet, les organismes de formations ont déjà des contenus efficaces et sont même parfois déjà équipés de plateformes de formation en ligne. DOMOSCIO les complète, avec une technologie encore plus performante, qui adapte la formation à chaque personne.
Aujourd’hui, certains organismes de formations privilégient une approche blending learning, c’est-à-dire une balance équilibrée entre du présentiel et du distanciel. Nous sommes convaincus que le présentiel est loin d’être mort. D’autant plus que nombre d’outils permettent de revigorer le présentiel et de l’animer. De même coté distanciel, différentes formes de formations sont nées : les serious game, et surtout l’adaptive learning.
L’adaptive learning est une approche de plus en plus recherchée par les organismes de formations. Autant par les grands organismes tels que Abilways, ou même les plus petits. C’est une question de stratégie… À quel type d’apprenant s’adressent-ils ? Auprès de quel client ? Quels types de formations délivrent-ils ? Etc.
Ces outils d’adaptive learning sont conçus pour permettre entre autres de réaliser des économies et de fidéliser les clients. Mais surtout, plus important pour les organismes de formation : bénéficier de feedbacks et de retours sur les usages des apprenants.
Expliquez-nous le concept d’apprentissage adaptatif, qu’est-ce que l’adaptive learning ?
Le concept d’adaptive learning est né dans les années 1970 avec les premières applications de l’intelligence artificielle. Il est de retour aujourd’hui grâce aux capacités de l’informatique actuelle. Créé en 2013, DOMOSCIO est désormais leader en Europe dans l’adpative learning. Nous nous développons avec une approche différente, néanmoins très solide.
Le marché de l’adaptive learning est donc assez récent. D’après l’Observatoire de l’EdTech, on recense plus de 250 sociétés françaises sur le marché de l’EdTech. Et 75 d’entre elles déclarent faire de l’adaptive learning. Sur ces 75, certains font appel à DOMOSCIO, ou n’ont pas la même définition de l’adaptive learning, qui devient parfois un terme purement marketing.
Pour faire de l’adaptive learning, DOMOSCIO se base sur la donnée. Plus concrètement, la donnée est récoltée dès qu’un utilisateur se connecte sur un parcours en ligne. L’adaptive learning c’est connaitre notre apprenant et lui proposer des recommandations personnalisées. Pour cela, DOMOSCIO utilise des algorithmes de machine learning afin de traiter toutes ces données. Et il met en parallèle les principes des sciences cognitives, pour faire ressortir la meilleure façon d’apprendre chez l’apprenant.
Cette technologie est désormais possible, car nous avons maintenant des capacités de stockage et une puissance de calculs immenses. Ces dernières nous permettent d’utiliser des technologies de recommandation avec des objectifs et une approche très centrés sur l’humain : l’aider à apprendre mieux et pour plus longtemps.
DOMOSCIO propose 3 solutions technologiques :
- Une solution adaptive learning qui répond au besoin croissant de personnalisation de l’apprentissage. Cette solution consiste à collecter les données d’apprentissage de l’apprenant et en retour, lui proposer à l’instant T et selon ses objectifs pédagogiques, quelles sont les formations qu’il doit suivre.
- Une solution d’ancrage adaptatif® qui répond à la deuxième phase de l’apprentissage : le besoin des révisions et de la rétention d’information. En effet, l’apprenant oublie vite. Pour cela, il est bon de lui faciliter un planning de révisions, de lui faire des piqûres de rappel. Suite à une formation, l’apprenant recevra des notifications l’invitant à répondre à des quizz sur celle-ci. Car ce système d’intelligence artificielle est capable de mesurer à quelle vitesse l’apprenant oublie.
- Une solution de learning analytics qui répond aux défis d’un grand nombre d’acteurs sur le feedback. En effet, les différents utilisateurs, apprenants, formateurs, et managers ont besoin de bénéficier d’une remontée d’informations quasi instantanée pour analyser l’impact des formations. Ce feedback est résumé, soit sous forme de tableau de bord, soit sous forme d’alertes.
Quels sont les objectifs de l’adpative learning ?
Les objectifs peuvent être variés, en voici quelques-uns :
- Réduire le temps passé en formation et donc le temps passé à apprendre. Faire de la personnalisation, c’est donc un moyen d’aller plus vite dans la pédagogie. Car, selon l’apprenant, la technologie va automatiquement écarter ce qui est trop difficile et ce qui est trop facile. Les sciences cognitives ont démontré que pour gagner du temps, il faut suivre ce qui est pertinent.
- Engager l’apprenant. La personnalisation permet de motiver un ensemble d’apprenants, car chacun à une formation qui lui correspond. L’apprenant va donc revenir, mieux retenir et va apprécier de se former.
- Piloter efficacement les formations. L’adaptive learning permet de pousser au manager des remontées d’informations. Par exemple, quels sont les manques en termes de compétences de l’apprenant. C’est une technologie qui aide et qui accompagne les managers dans leur quotidien professionnel.
- Favoriser et simplifier la réorganisation dans les grandes entreprises. L’adaptive learning indique au manager quel est le meilleur chemin pour acquérir les bonnes compétences, dans un contexte professionnel où la tendance est au turn-over horizontal. Grâce au machine learning, on connait le profil de l’apprenant, sa typologie, on sait quelles formations il suit, qu’est-ce qui a bien fonctionné pour lui dans le passé, et on est en mesure de l’appliquer au présent.
À quel niveau le Big Data intervient-il dans le concept d’adaptive learning ?
Le Big Data correspond à un nombre incalculable de données, que l’on peut analyser grâce au machine learning.
Le principe du machine learning c’est un système algorithmique qui est capable d’apprendre de lui-même. Automatiquement, le machine learning s’actualise en fonction des données engrangées. Et il met à jour les modèles, et ce, en continu. Il va donc s’améliorer régulièrement, c’est ce qu’on appelle l’apprentissage automatique.
Par exemple, prenons un nouvel apprenant qui commence une formation. Il est nouveau, donc aucune donnée n’est connue sur lui. L’outil va alors lui proposer des recommandations au début, qui seront peu pertinentes. Puis, au fur et à mesure des connexions de l’apprenant, l’outil va engranger de la donnée. Il va donc mieux connaitre l’élève et l’intelligence artificielle va alors être plus pertinente et personnalisée. L’adaptive learning fait aussi du « clustering » : on regroupe des personnes homogènes, dans le but de trouver une correspondance des apprenants, aux façons d’apprendre similaires. Pour faire ensuite des recommandations similaires. Ce « matching » permet également de mettre en relation deux personnes au profil similaire pour qu’elles puissent s’entraider. Grâce à cet apprentissage collaboratif, si un apprenant bloque, l’autre peut l’aider.
Concrètement, dans quelles situations d’apprentissage retrouve-t-on le concept d’adaptive learning ?
L’adaptive learning est utilisée par différentes organisations, notamment :
- Les éditeurs de contenus scolaires de plus en plus digitalisés, comme la maison d’édition Hatier, avec qui DOMOSCIO a d’ailleurs collaboré dans le cadre d’un appel à projets du Ministère de l’Education nationale.
- L’enseignement supérieur, comme l’Université Paris DESCARTES, ou d’autres Business School.
- La formation continue(les organismes de formations, les PME, les grands groupes, les universités d’entreprises, etc). Ils utilisent l’adaptive learning pour faire de la recommandation dans leur catalogue de formations, proposer aux apprenants les bons formats (vidéo, quizz, etc.) et la bonne difficulté. Mais aussi intervenir sous forme de notifications pour des piqures de rappel dans le cadre de la révision.
- Les fournisseurs de LMS. La technologie adaptive learning s’intègre parfaitement dans les LMS, pour leur apporter des fonctionnalités supplémentaires. C’est le cas pour XPERTEAM, ou des Opensource comme MOODLE, etc.
Domoscio associe les sciences cognitives, le Big Data et l’intelligence artificielle pour créer des solutions d’adaptive learning…
DOMOSCIO a été fondée en 2013 par deux ingénieurs Benoit Praly et Ivan Ostrowicz. La R&D avait réellement commencée en 2012 suite au projet de fin d’études de Benoit Praly, ingénieur spécialisé en mathématiques à l’ENSIMAG de Grenoble. Sa problématique de l’époque était la suivante : je suis en étude, et je souhaite savoir comment optimiser mon temps pour retenir ce que j’ai appris en cours et donc optimiser mes révisions ? Il a donc développé et mis en pratique des algorithmes.
Associé avec Ivan Ostrowicz , qui a une expérience dans le management des organisations et les systèmes d’informations, ils ont créé Domoscio. Entre une levée de fonds en 2015, puis bientôt une autre, la start-up a remporté plusieurs prix. Elle a été récompensée par la Commission Européenne en 2014 comme l’une des 7 start-ups les plus innovantes dans la formation, puis elle a remporté le Trophée Global EdTech Europe, et enfin en décembre 2016, le Trophée Europe 1 de l’Avenir dans la catégorie Éducation.
Jusqu’où ira le téléphone portable dans le bouleversement de nos usages ?
Après avoir révolutionné notre façon de communiquer, de s’informer, de nous divertir, de consommer… voilà qu’il modifie notre façon d’apprendre. Alors qu’il y a désormais autant de smartphones que d’habitants sur notre planète, le mobile learning ou le microlearning mobile est en train de renouveler les modes traditionnels de formation, en utilisant ce support comme un instrument d’apprentissage efficace.
Jérôme Del Olmo, cofondateur de la start-up inTeach, nous aide à comprendre ce qu’est le microlearning mobile, et quels sont ses avantages.
Qu’est-ce que le microlearning mobile ?
Le microlearning mobile ou mobile learning, également appelé m-learning selon les conventions est apparu peu après l’invasion des smartphones et des tablettes dans le monde professionnel. Dans un monde de plus en plus pressé, où les salariés ont de moins en moins de temps pour se former, le mobile est devenu un assistant personnel qui nous suit partout. Et dont on pourrait tirer profit en se formant de façon autonome un peu, chaque jour. Faire du portable un instrument de formation, au même titre qu’un livre ou qu’un ordinateur, voilà le défi du microlearning.
À ce support particulier s’appliquent des contraintes et des avantages, qui façonnent les formations sur mobile.
- Le microlearning. Les formations doivent être courtes (de 3 à 6 minutes) pour que les apprenants puissent commencer une leçon avec la certitude qu’ils vont la terminer. Dans un environnement de mobilité (métro, file d’attente, pauses déjeuner, etc.) et sur une surface de lecture réduite qui nécessite plus de concentration de la part de l’apprenant, cette nouvelle granularité du contenu s’avère indispensable.
- La gamification : ou l’utilisation des mécanismes du jeu. Quiz, classements, badges, challenges, points sont autant de ressorts de jeu qui stimulent l’apprenant. Et ce, en rendant ludique et plaisant des apprentissages parfois rébarbatifs.
Quels sont les avantages du microlearning mobile ?
Jérôme Del Olmo, cofondateur de la start-up InTeach, nous dévoile son Top 3 des avantages du microlearning mobile.
N° 1 — Des séances courtes et donc efficaces
De nombreuses études cognitives ont démontré que les séances d’apprentissage courtes et répétées sont mieux retenues de la part des apprenants. L’assimilation des connaissances s’avère être améliorée avec des formations microlearning quotidiennes de 3 à 5 minutes.
N° 2 — Des salariés mobiles
Caractéristique de notre modernité : les salariés sont de plus en plus mobiles, voire nomades. Le smartphone qui les accompagne en permanence leur permet de se former en toute autonomie, quand ils le désirent (et donc, quand ils sont concentrés). À cet égard, le microlearning mobile répond pleinement aux attentes de ces fameux modern learners, souvent issus de la génération Y/Z, dont on connait le rapport fusionnel qu’ils entretiennent avec leurs smartphones et tablettes.
N° 3 — Des accès ATAWAD
Grâce à leur smartphone, et pour reprendre le concept inventé par Xavier Dalloz « AnyTime, AnyWhere, AnyDevice », les apprenants ont accès en permanence à leurs formations. Que ce soit un commercial qui souhaite réviser sa fiche produit ou sa manière de vendre. Ou bien, un nouvel arrivant qui recherche des informations pratiques (culture d’entreprise, mutuelle, règlement intérieur…) sur son nouvel employeur. Ou encore un manager désirant revoir les principes guidant la prise de parole en public avant une présentation. Bref, la technologie du microlearning mobile permet à ces apprenants de retrouver désormais leurs formations à même leurs poches. Et au moment où ils en ont besoin !
InTeach, une start-up spécialiste du microlearning mobile
InTeach est une plateforme de mobile learning en marque blanche. Elle permet de diffuser des microcontenus pédagogiques sur smartphone, tablette et ordinateur, accessibles en mobilité.
La start-up déploie des applications en marque blanche pour permettre aux entreprises et aux organismes de formation de valoriser leur marque auprès de leurs interlocuteurs (salariés ou clients) avec une application de formation à leurs couleurs.
Fondée en 2016 par Pascal Merme, et Jérôme Del Olmo, la start-up est née d’une volonté commune. Celle d’adapter les recettes des applications d’apprentissage grand public (comme Duolingo ou Babbel) à la formation professionnelle. Le but est ainsi de résoudre le problème des taux de complétion souvent insatisfaisants des modules e-learning.
Leur expertise dans le développement d’applications mobiles, leur permet de proposer des solutions d’apprentissage microlearning mobile simples, plaisantes et ludiques. Ces applications utilisent notamment les mécanismes du jeu (quiz, challenges, badges…) comme moyen d’apprentissage. InTeach est une solution dotée d’un outil auteur drag-and-drop. Celui-ci permet de créer rapidement et simplement du contenu pour le publier en temps réel sur une application mobile, tablette et web, qui permet de consulter ses cours en offline. Un avantage pour les entreprises souhaitant former leurs apprenants sur mobile, avec flexibilité et simplicité.
En mai 2017, Domoscio et InTeach ont annoncé leur partenariat pour développer une solution complète et inédite d’Adaptive Learning sur mobile.
Le microlearning mobile est donc à la portée d’une majorité d’entreprises. Mais aussi d’organisations, qui souhaitent engager davantage leurs équipes dans un apprentissage ludique, interactif et efficace.
